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RDC : Le Gouvernement Congolais sous la main étrangère

Le jeu diplomatique stimulé par la situation géopolitique au Congo Kinshasa.

La diplomatie est la continuation de la guerre par d’autres moyens moins dispendieux et plus sûrs. Chacun cherche à provoquer les affrontements entre ses voisins, en enjôlant leurs maîtres par de beaux discours ou en les appâtant par la promesse, de joyaux ou des femmes. C’est ce que font nos pays voisins régionaux envers les dirigeants Congolais. Ils savent se prémunir contre le danger, en débauchant les membres de différentes coalitions ou du gouvernement et paralysent leurs manœuvres tout en fragilisant leurs alliances.

Ici, les coalisés doivent se garder autant que possible, dans la crainte de connaitre une trahison qui surgirait à chaque instant à l’égard de leurs partenaires et de leurs adversaires. Tout d’abord, au sein de la classe dirigeante constituée par les leaders Congolais (véritables autocrates), y est affichée une intimité dans ce comité autour duquel tout s’ordonne ; et d’autre part, il y a leurs épouses et les favorites originaires de pays étrangers qui voudraient bien défendre les intérêts de leurs pays d’origine. Elles sont un merveilleux canal pour les entreprises d’intoxication montées par les espions ; « La pratique courante qui consiste à envoyer dans un pays voisin, ennemi ou ami, un de ses fils, parfois même le prince héritier afin qu’il serve de caution ». C’est un gage d’alliance et un moyen de pression. Il est aussi un pion avancé dans le dispositif ennemi, de sorte qu’une haute dignité pourra lui assurer une influence prépondérante à la cour étrangère. Avec son argent et son crédit, il achètera les conseillers du président. Il va fonder un parti, prendra la tête d’une coterie et pèsera sur la politique du pays ou du royaume. Aussi, sa demeure est un nid d’espions, une plaque tournante pour des agents doubles et un foyer d’intrigues. Ils occupent les fonctions de haut rang et/ou diplomates. Plus d’un représentant du pouvoir qu’il est censé défendre et que la plupart du temps il trahit, il s’agit des intermédiaires.

Le cas de certains membres du gouvernement Congolais, du Sénat et du parlement. « Le personnel politique et diplomates de la République démocratique du Congo est constitué des professionnels de la politique étrangère ou impériale, à la façon de joueurs de football, se vendent et passent de prince en prince ». On les remercie comme des laquais, lorsqu’on n’est pas satisfait de leurs services. Le peuple Congolais ne doit en attendre aucun changement dans la cause congolaise ; ils sont vénaux dans tous les sens du terme. Leur prix est proportionnel au nombre de maîtres qu’ils servent ou trahissent, car alors le souverain qui les utilise a à sa disposition une mine de renseignement sur les autres Etats.

Toutefois, ils constituent une arme à double tranchant ; rien n’assure le président ou le peuple Congolais qu’ils ne l’espionnent pas pour le compte d’un de leurs anciens ou nouveaux maîtres au service duquel ils sont secrètement attachés.

L’intelligence politique exigée en RD Congo

L’essentiel dans la vie politique, consiste à dominer l’ennemi avant le déclenchement des hostilités ; ou, réussir le tour de force et vaincre l’ennemi « Sans ensanglanter la lame ». Agir le plutôt dans le présent pour faire en sorte que la guerre ne puisse avoir lieu. D’où, avoir une vision à long terme, ne pas permettre que la durée de temps soit favorable à la contrepartie, prendre des décisions avec rapidité et faculté d’anticipation : « Traiter le futur dans le présent à travers les mesures préconçues pour y parer ».

Tout à la fois comme antidotes et comme exorcismes à la triste réalité de cette période en proie ou du chaos en RDC ; l’Intelligence politique exigée en République démocratique du Congo, consisterait à :

  • Dévoiler « une nouvelle vision sous un éclairage de réflexion philosophique ». Penser à mettre en place un « nouveau programme » qui permettrait de remédier au fléau. La réduction du nombre de parlementaires, sénateurs et membres du gouvernement. Par exemple, on pourrait avoir dans la classe politique Congolaise :
  • Le président de la République ;
  • Et son premier ministre ;
  • Le président est appuyé par un Bureau Technique composé de 7 personnes expertes en suivi-évaluation (Œil de l’Etat) sous la supervision d’un Directeur national et assisté par 14 conseillers dans différents domaines préétablis ;
  • Le parlement pourrait être composé de 42 parlementaires sous l’autorité du président du parlement au lieu de 500 parlementaires ;
  • Le Sénat pourrait être constitué par 21 sénateurs au lieu de 101 dans le gouvernement en place, répartis sur 7 provinces au lieu de 26 et présidé par le président du Sénat. Ces provinces seraient : Bas-Congo plus la ville de Kinshasa, Equateur, Bandundu, Katanga, Kasaï, Kivu et Province orientale ;
  • Le gouvernement en place pourrait être formé par 19 ministres et 6 vice-ministres ;
  • Le gouvernement provincial peut être constitué par les chefs coutumiers, les leaders économiques et leaders communautaires. Quant aux gouverneurs de province, ils peuvent être choisi dans chaque province par le peuple au suffrage universel ;
  • Enfin, les cours et tribunaux.
  • Reconnaître seulement deux partis politiques en RD Congo : « l’Est et l’Ouest ». Adhérer soit à Gauche ou soit Droite.  Ces deux partis politiques peuvent recevoir de l’Etat des subventions destinées à financer leurs campagnes électorales ou leurs activités, dans les conditions définies par la loi. Une loi organique déterminera le statut de ces deux partis politiques. Pour éviter le bain de sang dont les Congolais sont habitués à revivre dans leur pays ; la solution doit être l’unité du peuple Congolais.
  • Assainir le service de sécurité et de contrôle en refondant l’armée congolaise. Ceci exige de constituer deux catégories de l’armée. Les troupes de casernes, consacrés exclusivement à la vie militaire (armée de métier) et les troupes de réserves, vaquant aux activités normales tout en gardant des contacts périodiques avec les troupes de casernes, sans être supportées essentiellement par le budget de la défense mais prêtes à répondre spontanément à l’appel de l’armée de métier ;
  • Attirer l’ennemi par la perspective d’un avantage. Il faut lui manifester sa forme afin qu’il s’y conforme, lui offrir un sacrifice pour qu’il le prenne pour éviter d’un morcellement du Congo où le Rwanda et l’Ouganda trouveraient leur compte ;
  • Revisiter la constitution pour un nouvel amendement selon le nouveau programme à mettre en place et la loi sur la nationalité congolaise ;
  • Organiser les élections en connaissant le corps électoral et débattre sur les 7 conditions à défaut pour que les élections ne soient NULLES ;
  • Faire respecter l’article 25 du Pacte international relatif aux droits civiques et politiques, dont la RDC fait membre, qui stipule que : « Tout citoyen a le droit et la possibilité … de voter et d’être élu, au cours d’élections périodiques, honnêtes, au suffrage universel et égal et au scrutin secret, assurant l’expression libre de la volonté des électeurs ». En respectant cet article 25, pour une fois en République démocratique du Congo, l’organisation des élections se ferait au suffrage universel direct selon la constitution.

Rédaction LNL News.

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